A. La personnalité du cardinal
- En 1624, [Ri.] n’a pas encore 40 ans. Mais, sa santé est mauvaise. C’est un homme déterminé, plus ferme que Mazarin.
- Sully parle d’un « Esprit à qui Dieu n’a pas donné de bornes. » Ri. sait aller droit aux réalités. Son coup d’œil est juste et prompt. Il est passionné par le travail. Les obstacles vont l’affermir, le renforcer.
- On le trouve froid, autain. Ses contemporains parlent d’insensibilité. La littérature le présente comme un bourreau sanguinaire.
- L’intéret particulier ne doit pas compter les desiderata des uns et des autres pour Ri. Tous ceux qui lui barrent la route sont des rebels à l’autorité de l’Etat. Le roi est le pouvoir. Au nom de la « Raison d’Etat », le gouvernement doit être plus fort.
- Dans son Histoire de France, Michelet écrit : « Il ne pardonna guère, mais il n’eut pardonné aux dépens de la France. »
B. Le roi et le cardinal
- Que le roi soit résigné à Ri. est une légende. Le roi est vif, robuste, irritable à cause de sa maladie chronique.
- Louis XIII rappelle son père. Il donne de l’argent à Saint Vincent de Paul. Il aime les choses de la guerre. Il passe des heures à cheval. Mais, ses connassances sont plus limitées en politique. Louis XIII préfère s’en décharger.
C. Richelieu, Louis XIII et les nobles
- Les grands sont persuadés qu’avec Ri. leur liberté pourrait être la même. L’action de Richelieu est tournée vers la politique étrangère.. « Il faut relever la France du rôle effacé qu’le ajoué dpuis 1610 ». De 1610 à 1624, les problèmes à l’intérieur empêchent de se frotter à l’Espagne. Au lieu de négocier comme de Luynes, Ri. préfère frapper fort. Tous ses actes vont révler une énergie dont on est plus abitué depuis Henri IV .
- En janvier 1625, Ri. constate que des nobles se réunissent à intervalles plus que réguliers. La veuve de De Luynes, Marie de Rohan-Montbazon , duchesse de Chevreuse et Anne d’Autriche parce qu’elle perd du pouvoir face à Ri, veulent gêner Ri. Leur but est d’empêcher le mariage de Gaston d’Orléans et Mlle de Montpensier . Ri. force le mariage. Ri. sent alors que sa vie est en danger. Il décide, par ordre du roi, de faire arrêter César et Alexandre de Vendôme (frères naturels de Louis XIII), qui complotent. Puis, comme une tête du complot doit tomber, le comte de Chalais est déclaré coupable et exécuté.
- En 1626, Louis XIII critique Anne d’Autriche en présence de Ri. La reine est reléguée à suivre la construction du Val de Grace .
- En 1627, le comte François de Montmorençy-Boutteville ose s’opposer à la décision ministérielle d’interdiction des duels. Entêté, il est décidé de provoquer.Comme le rôle de la noblesse est de protéger le corps social, ce sont des nobles en moins pour l’armée. A 24 ans, il a 19 duels à son actif. Après un duel, il quitte la France, mais, y revient pour un duel sur la place Royale (des Vosges) en mai 1627. Il est accompagné de Des Chapelles. Le duel fini et en fuite, les deux nobles sont coincés dans une auberge de Champagne. En juin 1627, ils sont exécutés. Richelieu écrit : « il est question de couper la gorge aux duels ou aux Edits de Votre Majesté. »
- Attitude à l’égard des protestants.
Conclusion : La grave crise à venir est la journée des dupes : du 10 au 11 novembre 1630.