Palaiseau

806-829, Irminon est abbé. Les terres de Saint Germain des Prés. 25 ‘villae’ qui font 25 mille ha. Couture, unité de production. C’est un grand champ. La taille varie. ‘Manse ingénuile’ est confié à un homme libre pour que celui-ci la cultive. Il vit sur la production et reverse la plus grande partie au seigneur. Ansanges, deniers, muids.

Partie 1 : terres de l’abbaye de Palaiseau. Mont seigneurial. Terres grandes. 6 coutures. Production variée. Foin pour les bêtes. Les terres produisent suffisamment pour la population qui y vit. Mobilier. Eglise. Irminon est plus précis. Abbaye, puis les terres, et l’Eglise.

Il parle des ‘colons’. Ils s’installent pour cultiver la terre. Les colons n’ont pas le même statut que les hommes libres qui servent dans les ‘manses ingénuiles’. La liste continue. La famille de colons est de moins en moins grande. Du plus général au plus précis.

// Commentaire du professeur // Les rois, comtes possèdent une fortune territoriale. Les riches sont en terre. Il n’y a rien que les terres. Elles sont constitués de grands domaines. 300 à 1000 ha. C’est un grand domaine banal. La foret sont les friches ; mise de côté.

Polyptyque. Description. Abbé de Saint Germain des Prés. Il manque des pages. 25 grands domaines. Il y en a entre 30 et 40. Au moins 50 mille ha de terres. On compte ce qu’il se cultive.

Le grand domaine est composé de la RESERVE et de la TENURE. Manse seigneurial appartient au propriétaire.

MANSE SEIGNEURIAL ou RESERVE | TENURES

Possession d’une maison où vit le maître, ici l’abbé. Il ne vit pas à Palaiseau. Il y a 25 grands domaines. L’abbé est toujours dans l’abbaye avec ses moines. La maison n’est pas habitée par les gens du monastère. Les moines ne sortent pas de leur monastère. Les bénédictins ont l’interdiction de changer l’abbaye. ‘Le moine doit embrasser la patience’.

Il y a aussi des bâtiments agricoles. Granges, hangars, sellier pour le vin. Charrettes, instruments de labour. Hache, bêches. L’ensemble est dans un enclôt. Ce sont des troncs d’arbre reliés les uns aux autres. Le centre du grand domaine est la cour.

Il y a aussi la maison pour loger les esclaves. Réfectoire pour qu’ils se nourrissent. Il y a l’atelier où l’esclave tisse. La palissade permet d’empêcher la fuite des esclaves. Les brigands peuvent piller. Le fer manque. Empêcher le pillage.

‘Curtis’. Un grand domaine est une ‘curtis’. Delacourt. Ancêtres serviles ? On dit ‘grand domaine’, ‘villa’, ‘curtis’. Centre habité. Le grand domaine est composé de terres à cultiver. Les terres sont à l’extérieur de l’enclôt. Pas de taille déterminée pour les unités agricoles. Que des suppositions. Division en 6 chambres. 66 ha par champs. Au Moyen-Age, c’est énorme.

Les céréales. 300 bonniers ne sont pas totalement cultivés. Surtout à la période carolingienne, il n’y a pas d’engrais. L’autre moitié se repose pour la fertilité.

Rotation. 3 champs. Ce n’est pas encore l’assolement. Tout est éparpillé dans le terroir.

L’assolement, plus tardif. Le terroir est divisé en trois. 3 tiers. Tout les champs sont en blé de printemps, hiver, jachère. Tout le monde tourne. L’assolement demande une contrainte territorial. L’avantage est que les animaux sont dans le champ en jachère.

Le blé d’hiver. Le seigle. On le sème au mois de novembre. Le blé de printemps. Orge et avoine. Ce blé de printemps n’est pas utilisé pour le pain. Froment. Le blé est n’importe quel grain. On laboure au 3^e mois. Le ‘tremois’, mars. Les terres à blé. 400 ha. Rotation biennale.

Le arpent est une mesure petite. Ce monastère a beaucoup de céréales, peu de vignes. Saint Rémy les Chevreuses. Il a des prés. Arpents de vignes et de prés. 400 ha de céréales. Espérer que les animaux n’ont pas besoin de beaucoup de foin. Les animaux ne sont pas dans les prés. Ils sont placés dans les maquis, les bois.

On mesure le périmètre et le nombre de porcs. 50 porcs. 1000 porcs à Neuilly. Région très défrichée. Les porcs mangent des racines, des champignons. Ils mangent les faînes. Une bonne foret est composé de hêtres et de chênes. La présence des porcs explique la composition de la foret. Les vins, le grain, le jambon part à Saint Germain des Prés. Les moines n’ont pas droit à la viande. Les visiteurs et les pauvres peuvent le manger.

Le moulin marche à eau. L’eau est partout. Mais, un moulin à vent. Le vent tourne. Il faut pouvoir l’orienter. Un moulin à vent est plus compliqué à construire. Pourquoi se fatiguer avec un moulin à vent ? Ces derniers sont construits vers le XV^e s. Montmartre. Les moulins sur la Seine suffisaient pendant un moment.

Avec les croisades, l’Orient utilise les moulins à vent, faut d’eau en abondance. Muids. Expliquer. 190 muids de grain. On paie en nature. L’argent en monnaie est rare. On laisse un muid comme salaire. 1/10, cher. 1/15 est bon marché. C’est le prix pour faire moudre. Le muid est une contenance ; c’est comme un sac.

‘Cens’, loyer. Ces taxes payées par la farine. Une partie est donnée à l’abbaye. Tous les ans, don de 190 muids de grain en loyer.

Définition. Le muid change avec les régions. Il n’y a pas d’étalon. De l’autre côté, il y a les paysans. Ils possèdent un ‘manse’ (sous les carolingiens), une ‘tenure’ (reste pendant le Moyen Age). Sur chaque manse, il y a une famille. Deux familles sur un ‘manse’. Début de “surpeuplement”. Famille étroite. Le ‘manse’ est exactement une cour. C’est allongé avec les différents bâtiments dans la cour. Description des greniers, etc.

CHAMPS des PAYSANS | VILLA | CURTIS seigneuriale | COUTURES | VIGNE | FORET

27 mars 2006 // Cens en nature ou en argent. On parle de cens recognitif. Ce qui est donné permet de montrer que la tenure n’est pas la propriété du tenancier. C’est symbolique, mais le lieu n’appartient à la personne.

Redevances pour les droits d’usage. Redevance en argent. Ils chassent, plutôt braconnent. C’est pour se nourrir. N’importe qui peut aller braconner, tant que le grand gibier est réservé aux seigneurs. Ils ramassent les bois. Contre les « 4 deniers », usage du bois comme le leur. 2 muids de vin pour faire paître les animaux. Dans les bois, les porcs.