Institution et vie politique à Athènes de 508 - 322

Lundi 24 avril 2006, par Ulysses Saloff-Coste — Grèce classique : 500 – 338 av.

La démocratie athénienne, le théâtre, la philosophie ou encore la rhétorique se développent au Ve s. en particulier à Athènes. Les réformes de 508 donnent les conditions de l’éclosion de la démocratie. Ce sont les réformes isonomiques. En deux générations de Clisthène à Périclès, on passe à une démocratie. Tableau des institutions athéniennes. Vie politique des années 350 - 322.

I/ les réformes isonomiques de Clisthène 508 - 507

Pour les sources, le premier texte est un récit d’Hérodote. Dans les Histoires, il fait un tableau du monde au moment des guerres médiques. Il présente Athènes au livre V, §62.

Il y a aussi Aristote comme source. Dans les années 320, il écrit ou fait écrire par ses élèves dans le Lycée (Athènes) une série de traités pour présenter les cités et leurs fonctionnements institutionnels. De ses 150 traités, seul un a été redécouvert : la constitution athénienne. Les autres ont été perdus. Dans cette constitution athénienne, Aristote présente les changements des institutions athéniennes. Il présente les modifications qui sont attribuées à Clisthène.

La tyrannie consiste en la conservation du pouvoir par un homme. Sparte est la principale exception. Au VIe s, Pisistrate s’empare trois fois de suite du pouvoir. Les Pisistratides sont au pouvoir depuis les années 550. Mais le dernier, Hippias est chassé du pouvoir en 508 à Athènes. Il est chassé par les Athéniens et l’aide des Spartiates. Quel régime adopte-t-on ? Isagoras qui fait partie des Eupatrides (les biens nés). Il est pour un pouvoir aristocratique (le commandement par les « meilleurs »).

Clisthène est aussi un Eupatride. Il fait partie des Alcméonides. Il lutte contre la tyrannie pisistratide. Clisthène propose une participation plus large des Athéniens aux décisions politiques. Le régime serait alors moins oligarchique.

Clisthène finit par l’emporter face à Isagoras. Il a réussi à faire passer la masse dans son parti. Il s’assure une base sociale plus large pour obtenir la victoire politique. Clisthène émet 3 grandes catégories de réformes :

  • 1/ une refonte du corps civique
  • 2/ une réorganisation de l’espace civique et du temps civique
  • 3/ la création du conseil des 500 ou boulê

1/ La refonte du corps civique

passe par l’élargissement du corps civique. Il y a plus de citoyens. Des gens bannis reçoivent la citoyenneté. Il la donne aussi à des métèques, étrangers installés à Athènes. Ce sont alors des « néopolitai », nouveaux citoyens. Ces nouveaux citoyens permettent de soutenir les réformes.

Il y a aussi la réforme des « dèmes ». Pour simplifier, le dème est une sorte de commune française. C’est à la fois une circonscription qui peut être rurale (village) ou urbaine. Avec Clisthène, ça devient une communauté territoriale. Les dèmes sont la cellule de base de l’Etat. Il y a l’assemblée du dème, des magistrats, des cultes, etc.

Clisthène généralise le dème. Tout le territoire de la cité est couvert de dèmes. Ces circonscriptions sont officialisées sous Clisthène. L’ “assemblée des démotes” élit le « démarque ».

Le « lexiarchikon grammatikon » est une sorte de registre civil. Quand on lève l’armée, on enrôle les citoyens, classés par âge. Les plus jeunes ont 18 ans. L’unité contrôle l’accès à la citoyenneté. Il impose même le port du « démotique », le nom du dème accolé aux noms des citoyens. Avant Clisthène, on dit je suis X, fils de Y. Puis avec Clisthène, je suis X du dème Y. Cela a des conséquences politiques. On devient alors un comme les autres en étant rattaché à un dême. Il y a une solidarité dans le dême. Ils vont combattre ensemble.

Clisthène répartit le corps civique en 10 tribus. Il y un « héros éponyme », c’est-à-dire unn héros qui donne son nom à l’année. Une liste de 100 noms est envoyée à Delphes. 10 noms sont choisis par Apollon. Il y a la tribu d’Egée, de Thésée, etc. Les noms des rois appartiennent plus à la mythologie qu’à l’histoire.

2/ Réorganisation de l’espace et du temps civique

a/ Le territoire d’Athènes est divisé ainsi :

  • l’ « astu », la ville
  • la « paralia », la région littorale
  • la « mésogée », le milieu des terres

Les personnes qui habitent ces régions n’ont pas les mêmes intérêts. Les gens de la ville sont des artisans. Pour l’intérieur des terres, ce sont des paysans. Le territoire est divisé en districts. Il y a 10 districts pour chaque territoire. Le « trittys », des « trittyes », est un dictrict.

Par la suite, Clisthène procède à l’intégration des dêmes, des tribus et des districts. Un territoire composite est créé. 10 tribus et 30 districts. Une tribu a toujours un district de chaque territoire. Chaque district a en gros des artisans, des marins et des paysans. Le territoire est rempli de dêmes. On est forcément dans un dême. Chaque citoyen est inscrit dans une tribu.

C’est une manière de brasser les tribus. Les tribus rassemblent des personnes dont les origines sont diverses. La population est mêlée. On empêche ainsi les conflits d’intérêt. L’ensemble est brisé parce qu’avec une population brassée, le régime démocratique peut fonctionner. Comme partout dans le monde grec, la citoyenneté est une condition de la propriété.

b/ L’année est divisée en 10 parties égales. Pour une année donnée, une tribu reçoit un dixième de l’année. Ce sont les « prytanies ».

3/ Clisthène crée le “conseil des 500” ou « boulê »

Ses membres sont les « bouleutes ». Les 500 sont désignés par tirage au sort parmi les volontaires de plus 30 ans. Ils sont répertoriés comme citoyen. Ils sont 50 par tribus. Il y a 50 bouleutes par tribu. Ils sont bouleutes pour un an. On est bouleute une seule fois. Tout les citoyens ont la possibilité d’être nommés bouleute.

L’assemblée du peuple est l’ensemble de tous les citoyens. Tous les citoyens majeurs, sans peine de citoyenneté sont membres de cette assemblée qui se réunit 40 fois par an. Il n’est pas nécessaire d’y aller à chaque réunion. Le conseil émet un avis sur la réforme : le « probouleuma », pl. « probouleumata ». un procès de réforme est soumis à l’assemblée.

  • Le conseil doit préparer le travail législatif.
  • Il doit contrôler les magistrats.
  • Il peut infliger des amendes, au maximum de 500 drachmes.

Ordinairement, le conseil siège par dixième en fonction des « prytanies » (étudiées ensuite). Quand c’est important, le conseil se réunit au complet. Par exemple, les bouleutes d’une tribu donnée deviennent les prytanes. Ils sont en permanence pour un mois. Les affaires courantes sont expédiées par les prytanes. Ils sont logés et nourris au frais de l’Etat. Ils se réunissent dans le « tholos ».

Pour les affaires ordinaires, les prytanes sont réunis. L’« épistate », chef de l’Etat, est élu par les prytanes pour 24 h. Il est désigné par tirage au sort. Sur les 50 prytanes, on a 70% de chance d’être une sorte de président.

  • Isonomie : « isos », égal et « nomein », partager. C’est le partage égal des droits et des devoirs. C’est quasiment de la démocratie.
  • L’« isêgoria » est la liberté de parler égale pour tous.

L’armée athénienne est divisée en 10 corps ou 10 « taxeis » pl (taxis sg.). Les gens partent ensemble. Ils élisent les magistrats. Le « taxis » est le dixième d’une même tribu. Le « bouleutérion » est le lieu où se réunissent les bouleutes.

II/ la mise en place des institutions démocratiques de Clisthène à Périclès

La seconde guerre médique 480 - 479 est importante pour la mise en place de la démocratie. Les Athéniens sont des résistants avec Sparte face aux Perses. Pour la bataille navale de Salamine 480, les Athéniens ont fourni la plus grande partie de la flotte grecque. Le nouveau filon dans la mine de Laurion a apporté l’argent nécessaire à sa création.

Pour être un hoplite, il faut une panoplie qui a un coût. Dans les batailles navales, les citoyens les plus pauvres rament dans les trières.

Ces citoyens pauvres estiment alors qu’ils ont droit de participer aux institutions. Avec Clisthène, les citoyens pauvres ne peuvent pas exercer la plus grande partie des magistratures. La moitié la plus riche des citoyens joue une rôle dans le fonctionnement de la cité. Mais tout le monde ne joue pas encore le même rôle politique. Des mesures constitutionnelles apportent une coloration plus démocratique.

1/ Les réformes institutionnelles du début du Ve.

i/ La loi de l’ostracisme

Cette réforme est attribuée à Clisthène. Mais ce ne serait qu’en 488 que des personnes sont ostracisées ; 416 derniers ostracismes.

Lors du sixième mois, on demande à l’assemblée si une personne doit être ostracisée. Si la réponse est non, pas d’ostracisme. Si oui, à la première assemblée de la 8e prytanie, il y a un vote pour choisir la personne à ostraciser.

Le vote est écrit sur de la céramique. Des morceaux de céramique ou « ostrakon » sg, ostraka pl. “Ostraciser” consiste littéralement à ““tessonriser””. L’ostracisme consiste à éloigner pendant 10 ans un citoyen qui pourrait menacer le régime. C’est une manière de sauvegarder la constitution. Les premiers ostracisés font partie de la famille Pisistratide. Tout le monde peut voter, mais il faut 6000 personnes.

ii/ Mise en place du serment des bouleutes

Les bouleutes doivent prêter un serment dans lequel il jure de ne pas modifier les institutions de Clisthène.

iii/ Les stratèges

Les stratèges sont des magistrats créés en 501, à compétence militaire (// généraux) et politique. Ils doivent être des pentacosiomédimnes. En dessous de cette classe sociale, on trouve les : Hippeis, Zeugites et Thètes (compare avec les cours sur Athènes).

iv/ Les archontes

Les archontes voient leur pouvoir diminuer. A l’époque archaïque, il y a trois archontes. L’un a des compétences politiques et judiciaires.

  • archonte éponyme
  • archonte roi
  • archonte polémarque

Ce sont des magistrats décennaux puis annuels. Il y a 6 thesmothètes et 1 secrétaire. Les archontes cessent d’être élus à partir de 487. Ils sont alors tirés au sort. Ce serait une manière de respecter la démocratie. Dans une élection, les gens les plus connus risquent d’être désignés. Les magistrats sont élus parmi la première classe censitaire. La fonction se démocratise. Elle s’ouvre à plus de personnes. En 487, la fonction d’archonte s’ouvre même aux Zeugites. En sortie de charge (1 an), les anciens archontes entrent dans le conseil de l’aréopage (colline de la guerre).

2/ Les tendances politiques

Il y a deux options, plutôt que des partis.

  • Des personnes aimeraient ne pas modifier le régime de Clisthène, une sorte de “conservateurs”.
  • D’autres souhaitent continuer de réformer, les “réformateurs”.

Aristote parle plutôt des :

  • « kaloi kagathoi », gens beaux et bons - « gens biens ». Ce seraient ceux qui ont surtout des biens.
  • le « plethos » = grande quantité. C’est le peuple au sens de la populace. Plêthein = remplir, grossir.
  • Pour les « kaloi kagathoi », on trouve Cimon, proxène des Spartiates à Athènes.
  • Pour le « plethos » , il y a Thémistocle. Il est victime d’un ostracisme organisé par Cimon.

Cimon est à son tour ostracisé. En 464 - 463, un séisme important ébranle Sparte. Les hilotes et des périèques se sont révoltés. Cimon absent pour aider, Ephialte organise des réformes afin que le régime soit plus social. A son retour, Cimon remet en cause ces réformes. La plus grande partie des citoyens sont partie à Sparte. Il ne reste alors que le « plethos » (plêthein, remplir, grossir). Cimon est finalement ostracisé.

3/ Les réformes démocratiques d’Ephialte et de Périclès

Les réformes d’Ephialte ôtent des prérogatives appartenant à l’aréopage. Le conseil de l’aréopage agit comme un bastion des forces conservatrices. En 462, les membres de l’aréopage sont des « kaloi kagathoi ». Ce sont des personnes qui sont irresponsables. Ils n’ont pas de compte à rendre. Un membre de l’aréopage a un titre viager, jusqu’à sa mort.

L’aréopage est transformé en un tribunal. Les pouvoirs de l’aréopage sont distribués dans les différentes institutions athéniennes. Après les réformes d’Ephialte, l’aréopage doit juger des meurtres. Il n’a plus de compétence politique.

Création de la procédure de « graphê paranomon » : c’une action en justice contre la loi. Par cette procédure, une loi peut être remise en question si cette loi est considérée comme anticonstitutionnel. Si la loi est reconnue comme non valable, elle est invalidée. Mais, Ephialte est assassiné après ses réformes.

Le jeune Périclès remplace Ephialte. C’est un noble de grande famille riche. C’est un intellectuel. Il exerce une autorité morale sur les Athéniens. Il semble ne pas avoir été corrompu. Il souhaite faire passer l’intérêt commun avant les intérêts particuliers. Comme il est très populaire, il est réélu pendant 15 ans à partir de 443 jusqu’à 429. Il tient un cénacle : Anaxagore, le poète Sophocle, l’architecte Hippodamos de Milet. On lui associe le plan orthonormé. Il y a aussi le sophiste Protagoras.

Périclès aurait vécu avec sa maîtresse. C’est une étrangère, et en plus elle ose être intellectuelle. C’est une bête curieuse pour certains esprits. Périclès vit avec cette femme détestée par les gens bien pensant.

Périclès met en place la « misthophorie ». On donne un « misthos », une rétribution aux gens. Il permet l’accès, à la population athénienne dans sa plus grande partie, aux fonctions administratives. Les bouleutes touchent une rétribution. Avant la misthophorie, les bouleutes sont une sorte de rentiers. Avec la misthophorie, des gens modestes reçoivent une indemnité pendant leur journée de travail administratif. Les juges de l’« Héliée » reçoivent par la suite le misthos.

Le souverain est le peuple. Tout membre du « dêmos » peut participer à l’ecclésia. Elle se réunit deux fois par an. L’assemblée se réunit périodiquement, à peu près tous les 10 jours. Elle prépare au travail de l’assemblée.

Les magistrats sont spécialisés dans un domaine. Certains sont spécialisés dans le pesage des marchandises. Ces magistratures sont tirées au sort, par collège de 10. Le pouvoir judiciaire est aux mains de l’ « Héliée ». Même les pauvres peuvent devenir « héliastes ».

L’aréopage n’a plus que des fonctions judiciaires. On a effectivement un régime démocratique avec la prédominance du système du tirage au sort.

III/ L’évolution de la vie politique à Athènes

La guerre du Péloponèse est une sorte de guerre totale. Elle a un retentissement sur la vie politique à Athènes. Pendant cette guerre liée à l’impérialisme athénien, une opposition au régime se développe. Depuis Clisthène, les citoyens s’habituaient au régime d’ « isêgoria ». Les mécontents étaient partis.

Mais, un certain nombre de citoyens ne veulent pas du régime mis en place par Ephialte puis Périclès. Ces personnes pensent que les pauvres seraient inaptes car corruptibles. Les riches ne pourraient être qu’incorruptibles.

Les opposants émettent des sortes de pamphlets et se réunissent dans les « hétairies », une sorte de club. C’est la constitution des Athéniens d’un pseudo-Xénophon. Son auteur est appelé vieil oligarque. L’oligarchie est un régime dans lequel peu de personnes gouvernent.

Les Spartiates seraient admirables pour leur régime politique. Il y aurait moins la guerre si le peuple des thètes n’avait pas la majorité. Les thètes rament dans les navires. Ils seraient alors partisans de la guerre. Les propriétaires seraient de meilleurs citoyens. Ils sont plus pondérés. Mais, les pauvres n’auraient aucune peur à se battre.

1/ Quatre Cents, 411- 410

En 411, il y a le coup d’Etat des Quatre Cents pour un an. Après l’expédition de Sicile, une partie de la flotte est à Samos. A Athènes, il reste les pentacosiomédimnes, les hippeis et les zeugites. Ils réussissent à suspendre la « graphê paronomon ». Les Quatre Cents restaurent le pouvoir de l’aréopage. Le régime devient alors oligarchique. Il ne reste plus que les 5 mille citoyens les plus riches.

Les marins de Samos se sont aussi rassemblés en « ecclésia », assemblée. Ils prétendent détenir l’autorité. Ils restaurent le régime démocratique.

2/ Tyrannie des Trente - 403

Les Trente sont opposés à l’isonomie. Non seulement, ils reprennent les mesures oligarchiques. Ils suppriment la ‘misthophorie’, la ‘graphê paronomon’ et vont même jusqu’à supprimer la boulê. Ils établissent une dictature basée sur l’armée spartiate, présente à Athènes. Ils mettent en place une sorte de police secrète.

Des personnes sont arrêtées. Le hasard veut que ces personnes soient riches. Les métèques sont aussi la cible des arrestations. Le métèque Lysias, un orateur attique, présente l’arrivée d’un des Trente avec des policiers. Les biens sont arrachés. Lysias doit se faire avocat pour vivre.

3/ Amnistie générale

Jusqu’en 322, le régime n’est plus remis en cause. Le régime du IVe s est marqué par l’influence des orateurs. Les magistrats et les stratèges ont un rôle important au Ve s. Au IVe s, les bon orateurs ont de l’influence. Ce sont souvent des personnes qui ne sont ni magistrats, ni stratèges. Démosthène joue un rôle important en 334 à sa mort en 322.

Au Ve s, ce sont des aristocrates qui influencent la politique. Au IVe s, les gens qui sont des orateurs réussissent à persuader les assemblées. Ce sont des avocats, des entrepreneurs. Les règlements politiques ont lieu sous la forme de procès. Il y a le procès qui divise Eschine et Démosthène.

Un parti se dit pacifiste. Il se moque de ce qui se passe à l’extérieur. Il ne tient pas à l’hégémonie athénienne. Si nécessaire, ce parti s’appuie sur Philippe de Macédoine. Le royaume de Macédoine se développe au détriment de la Grèce.

Eubule réussit à ce que les excédents budgétaires soient reversés à la caisse du « théorikon ». La caisse sert en quelque sorte de bureau de bienfaisance. Les pauvres sont entretenus avec le « théorikon ».

Les autres sont une sorte de “patriotes”, comme Démosthène. Ils souhaitent restaurer l’hégémonie athénienne. Ils préfèrent une politique belliqueuse, de “réarmement”. Démosthène propose que les excédents budgétaires soient utilisés pour le financement de la Défense. Au VIe s, les Athéniens paient des mercenaires pour la guerre. Ils sont plus efficaces que les soldats de métier. Mais si les mercenaires ne sont pas payés, ils coûtent très chers.

A Chéronée en 338, Philippe et Alexandre de Macédoine viennent à bout entre autres des Béotiens. Philippe est assassiné, peut être avec l’aide de son épouse. Alexandre est occupé par d’autres conflits.

Il y a le procès qui oppose Eschine à Démosthène : « Sur la couronne ». La décoration était alors une couronne symbolique. Un ami de Démosthène propose le couronnement de Démosthène. Eschine intente une ‘graphê paronomon’ envers Ctésiphon, pour viser Démosthène. Eschine rédige le « Contre Ctésiphon ».

Dans le décret, « attendu que Démosthène a rendu de grands services ». Eschine s’oppose à cette proposition. Le décret serait illégal selon Eschine. Démosthène rédige alors le décret « Sur la couronne ». Démosthène explique qu’il a proposé des choses bonnes pour la cité. ‘Nous aurions pu gagner Chéronée’ selon Démosthène. Eschine, comme il ne reçoit pas 1/5 du vote des juges, doit s’exiler.

Alexandre meurt en 323. La garnison macédonienne est chassée. Aristote, ancien précepteur d’Alexandre le Grand, préfère partir par prudence. Le successeur d’Alexandre le Grand, Antipater combat les Athéniens. La guerre se termine par une condition : l’abolition du régime démocratique athénien. Les Athènes sont alors administrés par un élève d’Aristote. Démosthène préfère se suicider pour échapper à ses assassins, envoyés par Antipater.


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